Après le passage de la tempête Klaus

Posté par pcfmaubeuge le 9 février 2009

Solidarité avec les victimes de la tempête – Déclaration du Conseil National

Petit reportage tourné en interne pour continuer de mobiliser les pouvoirs publics et aider la population  http://www.dailymotion.com/swf/k2FFHIs5DgvtqBWy8i&related=1 

Après le passage de la tempête Klaus, les départements du Sud, et plus particulièremejt du Sud-Ouest pansent leurs plaies. On ne compte plus les arbres couchés : plus e 60 % de la forêt de pins des Landes est à terre. C’est une véritable catastrophe économique et écologique qui met durablement en danger la filière bois. L’agriculture est aussi durement touchée : arboriculteurs, serristes, viticulteurs, éleveurs, aucune production n’est épargnée. L’ostréiculture est également concernée.

15 jours après la tempête, des foyers (plus de 6.000 aujourd’hui) sont toujours privés d’électricité et de moyens de communication. L’alimentation en eau a été aussi coupée pendant plusieurs jours.

Aujourd’hui avec l’effort conjugué des salariés du service public locaux renforcés par des équipes venues de toute la France, des salariés des entreprises publiques, la solidarité formidable de la population et le rôle des élus de proximité, les 9 départements déclarés en état de catastrophe naturel retrouvent petit à petit une vie normale.

Au-delà de l’urgence en terme de reconstruction et d’intervention immédiate, notamment en dégageant l’accès aux forêts pour exploiter au plus vite les bois et éviter un autre danger l’incendie, il faut tirer les premiers enseignements qui s’imposent.

D’abord, cette catastrophe a révélé avec une grande acuité le besoin d’un service public fort. Le fait que ces services aient disparu en milieu rural rend les tâches d’intervention très difficile. La différence est palpable avec la tempête de 1999.

Au regard du drame vécu, il est au contraire nécessaire de renforcer et moderniser l’ensemble des services publics. Cela passe par un maillage des territoires pour répondre non seulement aux urgences mais aussi pour favoriser un développement harmonieux des territoires respectant la nature et sécurisant les populations.

Ensuite, il faut des mesures d’une toute autre ampleur que celles annoncées par le président de la République. L’argent qui a servi aux banques doit servir à réparer les dégâts causés par cette catastrophe avec des aides d’urgence pour la forêt, l’agriculture et l’ostréiculture, ainsi que pour les particuliers ne disposant pas de garanties suffisantes. André Chassaigne, Xavier Compain et Olivier Dartigolles ont conduit une délégation sur place le 5 février porteuse de propositions fortes, notamment la création d’un « régime assurance mutuel calamités » et le développement d’une filière bois durable. Les députés communistes demandent la création d’une mission d’information parlementaire sur les conséquences de la tempête du Sud-Ouest.

Le conseil national du PCF réuni le 7 février appelle l’ensemble de ses adhérents, ses élus, les populations à apporter, sous toutes les formes nécessaires, leur solidarité aux habitants du Sud-Ouest.

Conseil national du 7 février 2009

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