Après la trêve hivernale

Posté par pcfmaubeuge le 17 mars 2009

alouvroillamairereprendsacroisad15963221.jpgLu dans la Voix du Nord – vendredi 13.03.09 :

Contre les expulsions,

Annick Mattighello poursuit son combat entamé en 2004

Comme on le lira en page Région, la trêve hivernale pour les expulsions touche à sa fin. Et voilà la polémique relancée autour des difficultés des populations les plus fragiles à se loger. Retour sur six ans de combat d’Annick Mattighello qui a pris un sixième arrêté anti-expulsion.

  • 2004, les débuts.- La première fois c’était en 2004. En date du 15 mars, la maire de Louvroil prend un arrêté « interdisant les expulsions locatives sur le territoire de la commune » à l’image de ce qui s’était déjà fait en région parisienne, dans d’autres communes tenues par des maires PC. À l’époque, la ville de Louvroil compte 30 familles « sursitaires ».
    Commence alors une bataille juridico-administrative devenue depuis une ritournelle : le préfet saisit le tribunal administratif. L’élue ira défendre elle-même son arrêté anti-expulsion à Lille, plaidant pour « une loi humanitaire ». En vain : l’arrêté est annulé en novembre, comme le seront tous les autres à sa suite.
  • 2005, coordination nationale.- En mars cette année-là, Annick Mattighello reçoit à Louvroil une réunion de coordination nationale contre les expulsions locatives avec, entre autres, Bernard Birsinger, maire de Bobigny (décédé depuis) et initiateur des arrêtés anti-expulsions. La maire prend de son côté non pas un mais trois arrêtés : contre l’expulsion, contre les coupures d’eau et contre les coupures d’électricité.
  • 2006, une nouvelle tactique.- A. Mattighello choisit, en mars, de prendre un arrêté global contre les expulsions plus des arrêtés nominatifs pour chacune des 56 familles concernées alors par une procédure d’expulsion : finalement aucune famille ne se lance. Elle renouvellera cependant la tactique en 2007. calculant le « reste à vivre » de 18 familles menacées afin d’en démontrer la bonne foi. Comme les fois précédentes, le préfet juge les arrêtés entachés « d’illégalité au motif d’incompétence du maire ». Pas de quoi décourager A. Mattighello qui, dès sa ré-élection en mars 2008 remet ça. Et encore cette année, donc.
  • Tables-rondes au travail.- Alors que la « lutte » administrative et politique se poursuit, sur le terrain une première table ronde est organisée en sous-préfecture en juin 2006. Six expulsions sont alors empêchées. « La commission en sous-préfecture nous a permis de trouver des solutions. Il faut continuer. Cette année, une quinzaine de familles sont expulsables. », confiait hier A. Mattighello. • B. FR.

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