Hommages à Jean-Claude Latouche
Posté par pcfmaubeuge le 3 janvier 2013
HOMMAGE A JEAN-CLAUDE LATOUCHE
Vétéran du Parti Communiste Français
Le 31 décembre 2012
Il y a de bien tristes nouvelles que l’on voudrait ne jamais recevoir …
Malheureusement, l’annonce de la mort de Jean-Claude nous est parvenue mercredi dernier. Nous le savions malade depuis des années et mal en point ces derniers mois mais sa disparition a été si brutale qu’elle a été pour nous TOUS un choc.
C’était tellement inattendu, tellement injuste !
J’imagine le traumatisme et la douleur pour sa famille, pour Marie-Paule, sa compagne, pour Stéphane, son fils, et pour tous ses proches.
Car Jean-Claude a été avant tout quelqu’un de profondément humain, très attaché à sa famille et qui ne restait jamais indifférent face à une injustice, surtout quand elle frappait les plus démunis, les plus humbles.
En effet, que soit sur son lieu de travail ou dans sa ville, il était avant tout soucieux de l’intérêt général, du bien-être des travailleurs et d’une vie meilleure pour les familles.
Cela ne nous étonne pas car il a été de cette génération de communistes qui a côtoyé de remarquables dirigeants du mouvement ouvrier de la Sambre comme Albert maton, Jean-Claude Fontenelle, René Van Haluyn, pour ne citer que ceux-là.
Des militants et des militantes communistes qui, depuis les années 60, ont mené tant de combats contre la rapacité et les nuisances du capitalisme ; qui se sont battus de toutes leurs forces pour construire une société plus juste et plus belle, pour que notre bassin industriel ne devienne pas une « zone verte », comme l’envisageaient le patronat local et les politiciens qui lui étaient soumis.
Une belle phrase de l’écrivain et poète Louis Aragon pourrait résumer le sens de son engagement : « le merveilleux naît du refus d’une réalité ».
Jeune ouvrier chez Jeumont-Schneider, il s’est très tôt syndiqué à la CGT et rapidement a rejoint les rangs du Parti Communiste Français.
Très vite, ses qualités d’animateur, comme sa détermination, l’ont amené à y prendre des responsabilités : secrétaire de cellule à Maubeuge puis à Ferrière la Grande, secrétaire de la section de Jeumont, tout en menant une activité syndicale importante.
Dans cette ville de Ferrière-la-Grande à laquelle il était très attaché, il a également pris ses responsabilités en assumant le poste d’adjoint au maire, chargé des travaux.
Durant plus de 40 ans, Jean-Claude a été de tous les combats : mai-juin 68, les grandes luttes pour l’emploi de Jeumont-Schneider à la SPIE, d’Usinor à Cockerill ; pour vivre et travailler au pays ; les campagnes électorales, notamment dans la période récente avec Annick Mattighello puis Fatiha Kacimi ; et tant d’autres qu’il serait trop long d’énumérer.
Il l’a fait sans jamais compter son temps, sans ménager ses forces, y compris ces dernières années lorsque la maladie l’affaiblissait progressivement et sournoisement.
Nous l’avons vu parfois faire du porte à porte en tenant à peine debout. Nous avions beau lui dire de se ménager, rien ne pouvait l’arrêter.
C’était tout le sens de son combat d’homme de cœur, de communiste fidèle à son idéal et à son Parti.
Mais Jean-Claude, s’il était têtu et c’est peu dire, il était aussi un homme ouvert sur le mouvement de la société, un militant déterminé à vivre et à faire vivre son Parti à l’heure du 21ème siècle.
Il a tout de suite adhéré à l’idée de créer un Front de Gauche, populaire et citoyen pour rassembler toutes celles et tous ceux qui considèrent que l’Humain doit primer sur l’argent et qu’il est impératif de se rassembler pour que notre objectif d’un monde meilleur devienne un jour réalité.
Jean-Claude, je vais te faire une dernière confidence en citant de nouveau le poète : « un cœur n’est juste que s’il bat au rythme des autres cœurs » … Oui, tu as été un grand bonhomme avec un cœur immense et cela restera gravé à jamais dans nos mémoires !
C’est d’ailleurs avec une émotion que j’ai bien du mal à maîtriser et avec une immense tristesse que je te salue une dernière fois au nom des communistes de la Sambre et de nos ami-e-s du Front de Gauche.
A ta compagne Marie-Paule, à ton fils Stéphane, à toute famille, que je sais très touchés par ta disparition, j’adresse mes plus sincères condoléances et leur réaffirme la fraternité de mes camarades.
Salut, Jean-Claude.
_______________
Discours de l’Union locale CGT Maubeuge et environs et du Comité des privés d’emploi CGT
en hommage à notre Camarade Jean-Claude
Clic sur le titre en dessous
Jean-Claude Latouche – Hommages
(blog de l’UL CGT Maubeuge et environs)
j’étais à ses côtés avec les privés d’emploi CGT de Maubeuge de 1998 à 2006, personne ne m’a averti de son décès.
ce jour samedi 16 novmebre 2013, Ghislaine Vitrand m’a annoncé son décès.
ni annick mattighello ni aucun ancien camparade ne m’a prévenu, personne ne me l’a annoncé.
j’habite dans l’aisne depuis 1 an et n’ai pas pu lire la presse locale du val de sambre
je présente toutes mes condoléances en retard à son épouse marie-paule, du fond du coeur.
jocelyne Tastard