Maubeuge – Festival Migrant’scène 2013 – 19 nov. 2013
Posté par pcfmaubeuge le 30 octobre 2013
Cette année encore, la Cimade, avec le festival migrant’scène, cherche à décloisonner les approches pour remettre en mouvement notre façon de penser l’immigration. Pour cela, elle s’associe au milieu culturel, qui plus qu’un autre, porte les valeurs de création, de transmission des savoirs et d’émancipation.
Pour 2013, le thème choisi est le suivant : « Les femmes et les migrations ».
A cette occasion, le Groupe Local Cimade Maubeuge, avec ses partenaires (CCFD, Secours Catholique, Pastorale des Migrants, UTOPIA, LDH) présentera au cinéma OCINE Maubeuge un film, suivi d’un débat :
« Correspondances»
de Laurence Petit-Jouvet,
MARDI 19 NOVEMBRE 2013, de 19h à 21h30.
L’entrée sera gratuite.
- Les femmes représentent aujourd’hui la moitié des migrants. En tant que femmes, elles se heurtent alors à des discriminations spécifiques. Mais au-delà, la diversité de leurs parcours bouleverse nos préjugés.
- Lorsqu’il s’agit d’immigration, les médias focalisent leur attention sur des sites « spectaculaires » comme l’île de Lampedusa, la « jungle » de Calais… qui sont majoritairement masculins. L’homme part, la femme reste ? Non. Les femmes migrent, depuis longtemps, et représentent aujourd’hui la moitié des 105 millions de migrants internationaux dans le monde.
- Depuis la fermeture des frontières, la principale porte d’immigration légale est le regroupement familial. L’homme part, la femme suit ? Non. Aujourd’hui, si 6 femmes sur 10 migrent en France pour rejoindre leur conjoint, les autres voyagent seules portant leur propre projet migratoire.
- Les femmes comme les hommes qui migrent ont souvent fait des études. En moyenne, les femmes qui migrent sont davantage diplômées que la moyenne dans leur pays d’origine, et même que la moyenne des femmes françaises aujourd’hui (38% des femmes immigrées ont un diplôme supérieur contre 35% des femmes françaises).
Des femmes rendues plus vulnérables par la politique d’immigration française et européenne ; des femmes qui se heurtent à une politique d’asile qui ne prend pas en compte les persécutions spécifiques qu’elles subissent ; des femmes à la croisée de multiples chemins, en capacité d’agir.
Les migrations font bouger les lignes. Elles peuvent représenter une chance pour les femmes : plus d’autonomie, plus d’assurance, meilleur statut social… Elles peuvent au contraire accroître les risques d’inégalités sociales et augmenter leur vulnérabilité.
Au travers de ce festival, chacun de nous est invité à cette démarche de croisement des regards. Il nous faut regarder sans juger, écouter pour comprendre, sortir de soi-même pour aller au devant de l’autre.
Contact : Jean-Marie RAUSENBERGER ) 06 79 78 10 03
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.