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…Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle grande dépression mondiale (Publié par PCF national)
Depuis des années, nous vivons une très grave crise sociale, faite de chômage, de précarité, de bas salaires, et de reculs de tous nos droits sociaux. Dix fois, on nous a annoncé « le bout du tunnel ». Mais tout s’aggrave.
On nous parle de « moraliser le capitalisme ». Autant vouloir apprivoiser un requin. C’est le système lui-même qui est en cause. Un système obsédé par les profits, la rentabilité et l’enrichissement sans limite de quelques uns au détriment du développement de chacun. Un système qui va de crises en crises : sociale, alimentaire, écologique, financière…Un système qui nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.Ce qui se passe aujourd’hui n’a rien à voir avec une prétendue « dérive » du capitalisme. C’est son aboutissement logique. A force d’orienter tout l’argent possible vers la finance et la spéculation, l’économie réelle est asphyxiée. Et ça finit nécessairement par exploser. Il faut faire autrement, changer de logique en commençant à transformer profondément le capitalisme. Plutôt que la Bourse, il faut privilégier la vie. Et si on considérait par exemple l’augmentation des salaires, l’éducation et la recherche, le développement et l’amélioration des Services Publics, toutes les dépenses utiles aux femmes et aux hommes comme des solutions plutôt que des problèmes ? Dans ce journal exe4pcriseweb.pdf, le Parti communiste met des propositions en débat. Il appelle tous les citoyens à en débattre avec les forces de gauche qui le souhaitent. Et à se mobiliser tous ensemble pour exiger immédiatement de vraies solutions à la crise.
•Andersen, dans un de ses contes avait parlé d’un « roi nu », tellement suffisant qu’il se faisait avoir par des escrocs lui ayant vendu un habit superbe mais invisible. Le capitalisme est apparu dans toute sa nudité ces dernières semaines avec cette crise qui n’en finit pas de rebondir. Le Roi est nu. Qui ne le voit pas aujourd’hui pour ce qu’il est ? Profondément injuste, préférant, pour garnir les fortunes d’une minorité, gaspiller des sommes faramineuses plutôt que de nourrir tous les humains de la planète - pour rappel, il suffirait de 3 milliards de dollars par an pour éradiquer la malnutrition. Le Roi est nu, du coup il n’est pas rassuré. Il fallait entendre la semaine dernière à Paris supplier le représentant du patronat allemand, Jürgen Thumann, invité en urgence avec ses pairs européens par Laurence Parisot, du MEDEF, pour réfléchir aux issues possibles (on notera au passage que, de ce côté-là de la lutte des classes, l’organisation au niveau international et particulièrement européen est plutôt rodée et réactive) : «c’est crucial qu’on ne laisse pas des individus ayant un programme alternatif évoquer la fin du capitalisme, le dépassement de l’économie de marché ».
Edito : Que faire et avec qui ?
Nous avons rendez-vous avec l’histoire
Il faut « moraliser », réguler le capitalisme, condamner les responsables ! Les menaces de Sarkozy ne font trembler ni Boloré, ni les siens. Comment peut-on parler de moraliser le capitalisme, alors que depuis des décennies ce système affame et asphyxie les trois quarts de la planète.
Ce qui est en cause dans cette crise financière, c’est la logique même du système capitaliste. Peut-on dire pour autant qu’il est arrivé au bout de son pouvoir de nuisance ? Non. Les discours de Bush, de Sarkozy, l’action de la BCE démontrent le contraire. Ils mettent tout en oeuvre pour faire payer par les peuples la crise financière dont ils sont responsables. Ils trouvent de l’argent pour sauver les banques, alors qu’ils laissent tous les jours des milliers d’enfants mourir de faim.
La colère monte, comme on a pu le mesurer sur le terrain en faisant signer la pétition pour l’augmentation des salaires et des pensions.
Cela ne se traduit pas automatiquement par l’action, il y a de la méfiance mais aussi de l’attente. Besancenot, chouchou des médias, a déclaré : « Il faut jeter le capitalisme à la poubelle ! »
La formule serait plus crédible et efficace si elle répondait aux 2 questions essentielles : pour quoi faire et avec qui ?
Deux questions au cœur de la préparation de notre 34e Congrès.
Le projet, les contours d’un rassemblement majoritaire auxquels il faut ajouter l’indispensable intervention des citoyens. Comme tout combat révolutionnaire, le chantier n’est pas simple.
Tenir un congrès au plus près de la réalité économique et sociale, en pleine crise du système capitaliste, n’est-ce pas motivant ? Et si nous avions rendez-vous avec l’histoire ?
Martine PEREZ , Membre du Comité exécutif national
Par : Communistes (journal) - Mis en ligne : 7 octobre