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Grève de la faim des sans papiers du CSP59 à Lille
Monsieur Valls, nous ne voulons pas d’un « Thatcher de gauche » !
Après cinq ans de harcèlement et de répression sarkozyste, les sans papiers de Lille, auto-organisés dans le CSP59, en lutte pour leur régularisation et pour des droits égaux à tous les autres travailleurs de ce pays, font maintenant face à des continuateurs zélés de cette politique anti-immigrés et anti-sans papiers, qui les ont poussé, par leur mépris et leur surdité obstinée, à l’ultime recours de la grève de la faim, commencée il y a plus de 60 jours.
La politique barbare de la Préfecture et du Ministère de l’Intérieur, directement ou à travers les instances médicales ou cléricales, chassant des hôpitaux, des églises, des grévistes de la faim fortement affaiblis sous la pluie voire sous la neige, appliquant froidement la circulaire Valls sans tenir compte du caractère exceptionnel de la grève de la faim, plu-sieurs semaines après son déclenchement, poussant même la provocation jusqu’à expulser récemment deux grévistes sans aucun soucis de leur état de santé extrêmement précaire, cette politique est tout simplement inacceptable et indigne d’un gouvernement qui se pré-tend de gauche.
Le Front de Gauche, qui a largement contribué à chasser Sarkozy en mai dernier, en-tend poursuivre sa lutte contre le sarkozysme, la chasse aux sans-papiers, y compris si c’est un ministre « sarkozyste de gauche » comme l’appellent les camarades du CSP59, qui la mène. Les grévistes de la faim atteignent maintenant les limites physiologiques que le gouvernement irresponsable semble attendre, comme un certain gouvernement britannique lors de la funeste grève de la faim des prisonniers politiques irlandais en 1981 … Nous n’admettrons pas de « Thatcher de gauche » !
Le Front de Gauche 59 réitère ses exigences : Il faut régulariser les travailleurs sans papiers grévistes de la faim ! Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et assumer le changement promis en mai !
Parti Communiste Français – Parti de Gauche – Gauche Unitaire – Gauche Alternative (FASE) – Coordination Communiste – Gauche Anticapitaliste
Le Front de gauche interpelle le ministre de l’Intérieur
Dans la métropole lilloise, un mouvement de grève de la faim de travailleurs sans papiers, demandant leur régularisation, a démarré le 2 novembre. Aujourd’hui, plus de 50 personnes entament leur 57ème jour de grève de la faim !
Ils sont actuellement sur le trottoir, sur le parvis de l’église St Maurice de Lille, église qu’ils ont occupée durant quelques heures vendredi 21 décembre. Ils en ont été évacués le soir même. C’est donc la septième nuit qu’ils ont passée dehors, dans le froid et sous la pluie…, ils se « protègent » comme ils peuvent avec des tentes, des cartons. La situation est dramatique.
Auparavant, ils avaient occupé, durant une semaine environ, l’église réformée de Fives. Ils en avaient été évacués par la police le 4 décembre. Ils sont passés ensuite dans les urgences des hôpitaux, mis dehors, puis ils ont été dispersés par le Préfet du Nord dans toute la région. Les groupes ont été envoyés de foyers en centres d’hébergement de jour, de nuit, …Certains, sommés de quitter un foyer, ont trouvé refuge dans un local syndical…
Le Préfet a reçu le Comité des sans papiers 59 (accompagné de la Ligue des droits de l’homme) le 19 décembre et a procédé à une simple répartition administrative : les demandeurs d’asile, les sans papiers entrant dans la circulaire Valls, ceux susceptibles d’y rentrer, les hors circulaire,…etc. Cette attitude strictement administrative est un choix politique : le refus de prendre en compte la lutte collective des sans papiers et le fait que ceux-ci sont en grève de la faim.
Le gouvernement et le Ministre de l’Intérieur peuvent-ils cautionner l’attitude fermée du Préfet et laisser l’irréparable se produire ? L’arrivée de la gauche au gouvernement aurait dû entraîner une rupture avec la politique et les méthodes de l’ère Sarkozy. Le maintien en situation illégale de travailleurs sans-papiers ne peut qu’avoir pour conséquence de fournir au patronat une main-d’œuvre privée des moyens élémentaires de défendre ses droits. A l’inverse, la régularisation des personnes sans papiers est un acte positif pour toute la société.
Nous exigeons que le gouvernement, le Ministre de l’Intérieur interviennent pour créer les conditions d’arrêt de la grève de la faim en garantissant à chaque gréviste l’arrêt de toute procédure d’expulsion. Le Préfet doit ouvrir, au minimum, une perspective de régularisation sécurisée, une vraie négociation avec un engagement à établir un échéancier de régularisation des grévistes de la faim. Il s’agit d’une urgence !
Perdre 20 kilos, tous ensemble depuis bientôt deux mois, être refoulés, refoulées d’églises en hôpitaux, aujourd’hui sous des tentes dans la rue, tout cela pour obtenir le droit de vivre et travailler au pays d’ici, ce qu’ils font depuis des années. Les maigres avancées obtenues par les étrangers grévistes de la faim de Lille dévoilent la pauvreté des réponses légales à leur dynamisme.
Fabien THIĖMĖ
Vice-Président du Conseil Général
Délégué à l’Enfance, à la Famille et à la Jeunesse
Maire de Marly
Madame Marisol TOURAINE
Ministre des Affaires Sociales et de la Santé
72, rue de Varenne
75 700 PARIS
Madame la Ministre,
Je suis de nouveau interpellé par les employés de l’Institut d’Éducation Motrice (IEM) Plaine de Mons à Valenciennes concernant la dégradation de leurs conditions de travail et me permets de revenir vers vous suite à mon courrier du 22 Mai dernier.
En effet, la Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne (FEHAP) a dénoncé, en août 2011, une partie de la Convention Nationale de 1951, qui concerne la prise en compte de l’ancienneté dans la rémunération, les indemnités de licenciements ou encore les règles relatives aux remplacements et aux promotions.
La FEHAP sollicite l’agrément de cette décision auprès de la Commission Nationale d’Agrément, au sein de laquelle les pouvoirs publics ont voie prépondérante, pour le rendre opposable aux autorités de contrôle et de gestion.
Des manifestations nationales ont déjà eu lieu à Lille et à Paris avec remise de pétitions à Monsieur le Premier Ministre. Les personnels de l’IEM Plaine de Mons à Valenciennes étaient quant à eux en grève le 15 octobre dernier pour dénoncer la décision de la FEHAP qui remet en cause les garanties collectives des salariés de la branche de l’Action Sanitaire, Sociale et Médico-sociale des Établissements à but non lucratif.
Sachez que je leur apporte mon plein soutien. Aussi, par la présente, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir tout mettre en œuvre pour empêcher la remise en cause de la Convention Nationale de 1951.
Vous souhaitant bonne réception de la présente et dans l’attente de vous lire,
Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma haute considération.
Fabien THIÉMÉ
Vice-Président du Conseil Général du Nord
Maire de Marly
les militants PCF et Front de Gauche étaient présents à l’entrée de Sambre et Meuse Feignies, pour apporter leur soutien à Aurélien MOTTE, membre Chsct CGT de l’entreprise.
Deux autres salariés étaient également convoqués (même jour et même heure) … pour d’autres motifs mais inhérents aux douches !
La CGT locale apporte son soutien à trois salariés de Sambre-et-Meuse
| MANIFESTATION |
Hier après-midi à Feignies, la CGT locale a apporté son soutien à trois salariés de Sambre et Meuse
assujettis à une procédure de sanction par leur direction.
Il y a quelques mois, décision a été prise de cadenasser la porte des douches de l’entreprise, car des excréments avaient été retrouvés à l’intérieur. Une mesure qui aurait occasionné des perturbations répétées qui ont culminé un matin d’août : ce jour-là, certains salariés en service de nuit ont trouvé la porte des vestiaires close, lorsqu’ils ont voulu prendre leur douche à 6 heures. Ils ont alors contacté leur délégué syndical CGT, Aurélien Motte, qui a pris ses responsabilités : « J’ai forcé la porte pour que les ouvriers prennent leur douche, explique-t-il. Il n’y avait personne pour l’ouvrir. » Les deux autres convocations sont liées à des altercations verbales avec des agents de sécurité, toujours à propos de la fermeture de ces douches. Les trois salariés ont été reçus par le directeur des ressources humaines hier après-midi. Dans l’attente des décisions, Christophe Savaux, délégué de la CGT sambrienne, a appelé « au respect des règles d’hygiène et des droits des salariés ». J. CA.
Un jeune sur cinq sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage des moins
de 25 ans qui avoisine les 40% dans certaines villes, un étudiant sur deux
contraint de se salarier pour financer ses études… La crise que nous
traversons aggrave tout : les jeunes, diplômés ou pas, sont parmi les plus
touchés par le chômage. Mais aucun contrat subventionné, ni aucune
formation professionnelle n’ont arrangé les choses.
Aujourd’hui, si on ne travaille pas ou si on n’est pas aidé par sa famille, on est sans droit.