Posté par pcfmaubeuge le 21 février 2013
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L’ÉCOLE MÉRITE MIEUX QUE CELA !
Après une concertation en trompe-l’œil,
un passage en force ministériel !
Le Conseil Supérieur de l’Education qui regroupe principalement des représentants des organisations syndicales enseignantes et des parents d’élèves a rejeté le décret sur les rythmes scolaires. Le Ministre passe donc en force et au lieu de prendre le temps de la concertation que demandent les personnels et nombre de collectivités, il essaye de forcer la main aux communes en leur faisant miroiter une aide financière pour celles qui choisiront d’appliquer en urgence la réforme en 2013. Les professeurs des écoles parisiens se sont mobilisés contre cette pseudo réforme au mois de janvier. Le mouvement
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Culture commune contre école à la carte
Cette réforme des rythmes scolaires détourne d’un travail sur les contenus, les pratiques et les conditions d’apprentissage, là où se fabrique l’échec scolaire. L’urgence politique est à la construction d’une école de la réussite pour tous : elle doit viser non pas à moins d’école mais à plus et mieux d’école, à l’accès de tous à une culture commune de haut niveau, sous peine d’aggraver encore les inégalités.
Ni socle commun, ni externalisation ! Pour une école vraiment commune, les missions du scolaire et du périscolaire doivent être clairement définies, dans le respect du rôle de chacun.
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Ni marchandisation, ni individualisation
En rejetant dans le temps périscolaire des activités et des apprentissages, l’école publique sera dépendante de la volonté et des moyens des collectivités locales. C’est la porte ouverte à une marchandisation de l’éducation et à une remise en cause du caractère national de l’école.
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Égalité républicaine : non à l’acte III de la décentralisation !
La réforme Peillon est à la charge des communes, alors même que les moyens alloués aux écoles par les communes varient encore de un à dix !
L’acte III de la décentralisation, en préparation, remet en cause le principe de l’égalité républicaine.
Sur fond de politique d’austérité, le gouvernement veut imposer une territorialisation de l’école qui aggrave les disparités au lieu de les corriger.
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Annick MATTIGHELLO
Maire de Louvroil, Conseillère Régionale
Intervient auprès du recteur de l’académie de Lille
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Posté par pcfmaubeuge le 6 février 2013
Avec ou sans les outils, l’adversaire de classe, c’est-à-dire le grand capital, ne se trompe jamais lorsqu’il s’agit de frapper des communistes. Ci-dessous l’appel de Fabien Roussel :
Cher(e)s Camarades, Cher(e)s Ami(e)s,
Demain, mercredi 6 février 2013, les trois maires communistes d’Auby, de Rouvroy et d’Evin-Malmaison sont assignés en référé devant le tribunal administratif de Lille (143 rue Jacquemars Giélée) à 14 h 00.
Leurs torts ? Défendre l’emploi et les 35 salariés de la société Indra à Noyelles-Godault dans le Pas de Calais.
Cette société, qui s’était installée sur l’ancien site de Métaleurop – dont nous connaissons tous le scandale -, risque de fermer ses portes. 6 millions d’euros manqueraient dans les caisses pour sauver ces emplois.
C’est ainsi que Freddy Kaczmarek, Jean Haja et Bernard Staszewski, respectivement maires d’Auby, Rouvroy et Evin Malmaison, faisant appel à leur bon souvenir, demandent à ce que la société Recylex (ex-Métaleurop) puisse avancer ces 6 millions d’euros, d’autant plus que cette dernière n’a jamais payé les primes de licenciements aux 830 salariés licenciés, ni les frais de dépollution du site, restés à la charge des collectivités locales et de l’Etat.
La dette estimée de Recylex s’élève à 30 millions d’euros. Les trois maires et les salariés ont donc décidé de se rendre ce jeudi au siège administratif de l’entreprise pour exiger son remboursement en procédant symboliquement à la saisie de ses biens.
C’est à ce titre, que les maires sont assignés devant le tribunal administratif de Lille après une plainte en référé de la dite société.
Mais qui sont les voyous dans cette affaire ?
N’hésitons pas à soutenir nos élus en nous rendant devant le tribunal.
Fabien ROUSSEL,
Secrétaire de la Fédération du PCF
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Posté par pcfmaubeuge le 4 février 2013
Suppression brutale et inacceptable d’une formation de haut niveau au lycée Lurçat à Maubeuge…
Un mauvais coup que les communistes et leurs élus en Sambre ont bien l’intention de remettre en cause.
Article paru dans l’Humanité de ce jour.
Clic sur l’image ou à télécharger Lur-at f-v 2013
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Vous pouvez faire parvenir au recteur de l’académie de Lille un message de protestation exigeant l’annulation de cette suppression. L’adresse internet du recteur : cabinetdurecteur@ac-lille.fr
Alain Groisne
Modèle de texte à envoyer au recteur
Monsieur le Recteur.
La décision prise tout récemment par le Rectorat de supprimer une formation de préparation d’un diplôme de comptabilité générale au lycée Lurçat de Maubeuge est aussi brutale qu’inacceptable.
Cette décision est particulièrement injuste car elle ne permet même pas aux étudiants concernés de terminer leur formation à Maubeuge. Ce mauvais coup est ressenti par beaucoup comme une volonté délibérée de briser une région particulièrement touchée par le chômage.
Elle est d’autant plus incompréhensible et critiquable qu’un pôle universitaire est censé être créé à Maubeuge. Je vous demande donc de revoir votre décision et d’annuler cette suppression.
Cordialement.
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Voir aussi
Education nationale – DCG du Lycée Lurçat
Le Val de Sambre a le droit à des formations supérieures de qualité !
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Posté par pcfmaubeuge le 1 février 2013
Le PCF soutient la mobilisation des personnels de la Fonction publique
Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce 31 janvier. 1 million de personnes payées au SMIC et 4 ans de gel du point d’indice. Cela suffit ! Cessons cette politique de non remplacement des départs en retraite qui se poursuit dans de nombreux secteurs de la Fonction publique, ainsi que le gel du montant de la dotation publique de l’État aux collectivités, victimes d’un transfert de compétences sans compensation intégrale sous le précédent gouvernement.
Cette politique dégrade les conditions de travail des agents et la qualité du service public : il faut en finir avec la politique d’austérité qui se traduit par le développement de la précarité par le recours à l’externalisation, à l’intérim, aux contrats précaires ou par délégations de service public à des entreprises privées.
L’argent existe pour financer une toute autre politique. Pas moins de 50 milliards servent à payer les intérêts de la dette et 20 milliards viennent d’être accordés au patronat au titre du pacte de compétitivité. Cet argent doit servir à satisfaire les besoins sociaux et écologiques, pas à se
soumettre aux marchés financiers et au hold up des banques sur l’argent public. Le gouvernement doit entendre les revendications des fonctionnaires qui sont porteuses d’intérêt général. De nombreux élu-e-s et militant-e-s du PCF et du Front de gauche participeront aux manifestations.
Parti communiste français
Paris, le 31 janvier 2013.
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Posté par pcfmaubeuge le 31 janvier 2013
Déclaration de l’Association Nationale des Élus Communistes et Républicains
Projet de loi sur l’École : Conforter les premières avancées, combattre les régressions et les impasses, lever les ambigüités, faire grandir l’ambition de la réussite pour tous, mobiliser la communauté scolaire.
Le projet de loi sur l’école présenté au Conseil des Ministres, le 23 janvier, présente des avancées mais n’est pas à la hauteur du principal défi à relever : lutter efficacement contre l’échec scolaire qui touche particulièrement les milieux modestes, parvenir à la réussite pour tous en partant du « tous capables ».
Du coté des « bougés » favorables : Priorité au primaire, rôle renforcé de la maternelle et scolarisation à partir de 2 ans en ZEP, réaffirmation du collège unique, création de 60 000 postes d’enseignants avec formation initiale et continue … sont des dispositions en rupture avec l’ère Sarkozy, et doivent s’inscrire dans une perspective de renforcement du service public d’Éducation Nationale et du statut des personnels enseignants.
D’autres mesures restent malheureusement en continuité avec l’ère précédente : Le projet de loi continue au fond à porter une conception utilitariste et compatissante de l’école, qui revient à dévaloriser les capacités des élèves de condition modeste et à les cantonner à des parcours scolaires correspondants.
Ainsi le « socle commun » minimum « de connaissance et de compétences » installé par la droite et qui traduit cette conception ne disparaît pas. Il est seulement remplacé par « le socle commun de connaissances, de compétences et de culture ». On parle dans le projet de loi de « favoriser » la réussite scolaire, et non de « la réussite de tous » ce qui marquerait une autre ambition, la lutte résolue contre les inégalités sociales et contre l’échec scolaire, une école formant avant tout des citoyens.
La réforme entérine la disparition des Rased, suggérant à nouveau que les Projets Éducatifs Locaux se fixent l’objectif de remédier au décrochage scolaire. Il est nécessaire au contraire de s’engager résolument dans le rétablissement des Rased.
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Posté par pcfmaubeuge le 31 janvier 2013
Intervention d’Annick Mattighello au sujet du DCG du Lycée Lurçat
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