Un sommet européen extra-ordinaire

Posté par pcfmaubeuge le 21 juillet 2011

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21 juillet 2011

 

« Un sommet européen extra-ordinaire »

 

La crise des dettes publiques en zone euro a atteint un degré exceptionnel de gravité avec, désormais, au-delà de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande, le risque d’une contagion, non seulement à l’Espagne, mais aussi à l’Italie. Cette crise systémique témoigne du fiasco de la logique mise en place alors.
Visant essentiellement à sauvegarder les intérêts des grands créanciers (banques, assurances) et des spéculateurs (Hedge funds, OPCVM..) sur les marchés, avec des politiques d’austérité sociale et salariale ravageuses dans les pays en difficulté, la casse des systèmes de retraite et des services publics, la relance des privatisations.
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Le cas de la Grèce est malheureusement exemplaire avec un premier plan dit de «sauvetage» auquel le PCF a été le seul à s’opposer au Parlement : La croissance réelle a été brisée avec l’explosion du chômage et l’écrasement des salaires réels (-8,9% entre 2008 et 2011), aggravant le déficit budgétaire (+6% de 2008 à 2011) et accentuant, en pratique, l’accumulation des dettes, malgré les énormes sacrifices imposés au peuple et le bradage des atouts nationaux. La dette publique de la Grèce qui était de 105% de son PIB en 2008, approche désormais, 150% !

Dans chaque pays de la zone euro susceptible d’être pris pour cible par les marchés, en France y compris, les gouvernements, sur injonction de la BCE et de leur principal créancier, l’Allemagne, se sont lancés dans une surenchère à l’austérité qui empêche l’Europe de sortir des difficultés.

De partout l’épouvantail de la dette est agité pour obliger les peuples à vivre au rythme imposé par les agences de notation et les écarts de taux d’intérêt avec l’Allemagne.
En France, notamment, une union sacrée se cherche pour faire se résigner les salariés, le retraités, les chômeurs à de nouveaux crans dans la politique d’austérité en acceptant l’échéance 2013, négociée par Sarkozy avec Bruxelles, pour faire revenir le déficit public sous la barre des 3% du PIB.
Cette fuite en avant et le choix d’une politique du « goutte à goutte » voulue par les dirigeants allemands, poussent toute la zone euro vers la catastrophe et encourage, en fait, les paris prédateurs des grands fonds spéculatifs, américains notamment.
Face à cette situation si grave, il faut refuser la fausse alternative dans laquelle on cherche à enfermer le débat politique en France et en Europe : soit sortir de l’euro, soit faire un bond en avant dans le fédéralisme européen.
L’enjeu est bien celui de commencer à rompre avec cette logique qui consiste à faire accumuler de nouvelle dettes pour tenter de régler celles en cours en empruntant toujours plus sur les marchés financiers.
Il faut viser une autre utilisation de l’euro, de la création monétaire de la BCE, du crédit bancaire, des fonds publics nationaux et européens avec, en contrepoint, une lutte déterminée et d’ampleur contre la spéculation, chacun chez soi et avec les autres.

Le sommet extraordinaire d’aujourd’hui devrait impérativement chercher à aller dans ce sens.

Il faut des mesures d’urgence d’aide effective à la Grèce pour réduire sa dette publique et lui procurer les moyens d’une nouvelle croissance réelle créatrice d’emplois, avec un essor conséquent de la formation, de ses services publics et des investissements efficaces pour rattraper ses retards de développement.
Cela exige, dans l’immédiat, une reprise des rachats de titres grecs de dette publique par la BCE qui les a interrompus depuis plus de deux mois.
Mais il faut, simultanément, de nouvelles interventions de solidarité européenne des États pour un développement de progrès social et un rattrapage effectif des retards de productivité des pays en difficulté.
Il s’agirait d’engager un rééquilibrage des rapports économiques intra-européens, vers une nouvelle solidarité confédérale à l’écoute des pays en difficulté et non pour les dominer. Il est indispensable de commencer à frapper très durement les spéculateurs et mettre à contribution les institutions financières.
La mise en place d’une taxe Tobin sur les transactions financières est essentielle. Les banques, les sociétés d’assurances, le OPCVM et tous les fonds spéculatifs doivent être mis à contribution via un prélèvement spécifique et les opérateurs qui se sont assurés contre un risque de défaut grec dans un but essentiellement spéculatif doivent être particulièrement pénalisés.
Les fonds publics ainsi collectés devront être affectés pour une réduction de la dette publique grecque.

Le PCF et le PGE proposent de remplacer l’actuel Fonds européen de stabilité financière par un Fonds social et solidaire pour le développement européen.

Les titres nationaux de dette publique émis seraient rachetés par la BCE à un taux d’intérêt nul dont les recettes alimenteraient ce nouveau Fonds.
Il serait chargé de les répartir, démocratiquement, entre chaque pays, selon leurs besoins respectifs, dans le but de développer leurs services publics et leur potentiel de croissance sociale nouvelle en coopération, au lieu d’une création monétaire inflationniste.
Inséparablement, il s’agit de réorienter la politique monétaire de la BCE dont le contrôle doit être assuré par les parlements européen et nationaux.
Le taux d’intérêt auquel elle assure le refinancement des banques ordinaires doit être abaissé voire anéanti afin que les crédits qu’elle refinance servent à des investissements programmant plus de créations d’emplois et de formation correctement rémunérés.
C’est dire l’importance de se rassembler pour exiger de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises et la création d’un pôle public bancaire et financier en France comme dans chaque pays européen visant à développer un nouveau mécanisme de crédit pour sécuriser l’emploi, la formation, les salaires, simultanément à la mise en œuvre d’un nouvelle politique fiscale.

C’est sur ces bases-là que l’Europe pourra faire reculer ses divisions, se tourner vers les besoins énormes de développement du monde arabe en révolution et de l’Afrique sub-Sahara en visant un nouveau plan de type Marshall sans domination. C’est ainsi qu’elle pourra se rapprocher des pays émergents, en Asie, en Amérique latine, en Europe, pour faire reculer le rôle du dollar et aller vers la création d’une monnaie commune de développement, à partir des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI et d’une refondation des institutions monétaires, financières et commerciales internationales.

A voir aussi

 

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Crise – Election présidentielle

Posté par pcfmaubeuge le 18 juillet 2011

Les peuples continuent de payer la crise du capitalisme

Cette crise est loin d’être terminée. Elle prend une nouvelle ampleur.

 

En Europe.

Les dettes des États, gonflées par le sauvetage du système en 2008, explosent avec pour conséquence un cortège de plans d’austérité. Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Italie sont en première ligne. Soumise à la pression du FMI (C. Lagarde vient de déclarer que la Grèce doit faire plus), de l’Union Européenne et de la Chancelière allemande, l’Italie est sommée d’adopter sans délai un plan d’austérité de 68 milliards d’euros. Le gouvernement italien s’exécute donc avec le soutien de la gauche. Le secteur public est ainsi bradé au profit du capitalisme, lequel s’empare à bon compte de pans entiers de l’économie qui lui échappaient.

Les banques françaises qui ont massivement spéculé en exportant des capitaux en Grèce et en Italie sont particulièrement exposées. Selon la Banque des règlements internationaux, l’exposition totale des banques françaises en Italie, secteur privé compris, dépasserait 393 milliards de dollars

Pour la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, la BNP, le C.A., Natixis, la Société Générale sont exposés pour 17,683 milliards d’euros.

Aux USA. Ils ne se portent pas mieux. Leur dette est énorme. Le chômage remonte à 9,2%, la production industrielle stagne. Obama veut réduire la dette de 4.000 milliards de dollars en dix ans en taillant dans les dépenses sociales ce qui est insuffisant pour les Républicains. Ils ont jusqu’au 2 août pour s’entendre sur la meilleure façon de faire payer la crise aux Américains et si le Parlement ne vote pas d’ici là le relèvement du plafond de la dette les USA seront en quasi-faillite.

En Chine. Pour la première fois depuis 28mois, les exportations reculent tandis que l’inflation des prix des produits alimentaires atteint 14%, celui des produits non alimentaires +3%.

Tous d’accord et chacun pour soi.

Les gouvernements mettent les états au service du capital. Tous sont d’accord pour faire payer la crise aux peuples avec le plan de stabilité européen, et en même temps chacun s’emploie à préserver les intérêts de ses possédants dans les meilleures conditions pour dépecer l’autre et pour gagner de nouvelles parts de marchés. C’est le cas en Europe. Le capitalisme ne connaît pas la coopération. Il ne connaît que la concurrence et ses profits.

Certains en France, à droite comme à « gauche » se saisissent de la situation pour avancer l’idée d’un gouvernement économique européen, et de plus de fédéralisme pour résoudre la crise. C’est un leurre pour accélérer la construction de cette Europe capitaliste qui n’existe que pour exploiter les populations.

Dette et élection présidentielle

Une campagne est menée par le patronat, des « experts », et tous ceux pour qui le capitalisme est le seul système possible. Ils donnent de la voix et expliquent qu’il est impossible d’échapper à plus d’austérité, à la hausse des impôts, et à la liquidation des acquis sociaux. Pour rendre la France compétitive il faut disent-ils du sang et des larmes.

Tous les candidats déclarés font campagne sur ces idées pour ne pas laisser à nos enfants une dette, résultat de notre égoïsme. Ils veulent en fait nous culpabiliser, dédouaner le capital et profiter de cette élection pour faire ratifier ces idées et conduire les électeurs à accepter toujours plus de sacrifices.

Source : « site communistes »

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La maison euro brûle !?

Posté par pcfmaubeuge le 15 juillet 2011

Déclaration de Presse  

d’André Gerin, député communiste du Rhône

 

Les ministres des finances de la zone euro multiplient les réunions.

Un sommet des chefs d’États dans l’urgence est programmé.

La maison euro brûle.

 

ET MAINTENANT L’ITALIE

Après la Grèce, l’Irlande et le Portugal, pour lesquels les purges concoctées à Bruxelles et au FMI non seulement ne règleront rien mais conduisent ces nations droit dans le mur, voici l’Italie. Elle est l’un des pays fondateurs de la communauté économique européenne. A elle seule, elle pèse deux fois plus que les trois pays précités.
Son endettement représente 120 % de son produit intérieur brut (PIB), soit 1600 milliards d’Euros contre 350 milliards pour la Grèce (150 % du PIB).

Il est clair que si la péninsule cédait, le cœur même de la zone euro serait atteint.

MAIS FAUT-IL S’ETONNER D’UNE TELLE SITUATION ?

En réalité, le ver est dans le fruit même de l’Union européenne. Les initiateurs de cette dernière ont voulu en faire un vaste espace où les capitaux circulent « librement », où la concurrence est « libre et non faussée ». Pour y parvenir, les États membres se sont vus imposer des règles économiques et budgétaires drastiques à travers notamment les fameux critères de Maastricht. Le principe de l’austérité imposée est inscrit dans le marbre des traités européens.

Les nations ont dû brider leurs dépenses sociales, privatiser et abandonner aux marchés tous les rouages de leur société. Chacune à été contraint de se couler dans un moule unique, quels que soient son histoire, sa culture, ses traditions, ses structures économiques, son niveau de développement.

Nous savons aujourd’hui que la Grèce a menti sur sa situation réelle pour entrer dans l’Euro sur les conseils de la banque d’affaire Goldman Sachs. Cela l’a conduit à emprunter et à s’endetter, le tout pour apparaître aux yeux de financiers et de spéculateurs comme un espace stable et sûr.

LE VER EST DANS LE FRUIT

L’aboutissement de cette construction de la zone euro a débouché sur davantage de chômage, un pouvoir d’achat en baisse pour les familles, un développement de la précarité et, au final, a pour résultat d’avoir brisé l’un des ressorts de la croissance, à savoir la consommation.

L’Euro est aujourd’hui surévalué. Il pénalise les exportations, favorise les importations, incite aux délocalisations.

Cela conduit les pays à vivre à crédit au-dessus de leurs moyens, tandis qu’explose la demande sociale. C’est un cercle vicieux, une spirale vers le déclin.

Les banques et les institutions financières se nourrissent de ce cancer qui gagne et tend à se généraliser. L’exemple de la Grèce qu’ils ont plongé dans l’abîme est illustratif. Plus le pays s’enfonce, plus les agences de notation le rétrograde, plus le loyer de l’argent pour lui augmente, tandis que les investissements de l’économie réelle le désertent.

Jamais les géants de la finance n’y perdent. D’ailleurs, dans ce cas, ce sont les États, l’Union européenne qui les abreuvent par milliards d’Euros. Le monde leur appartient. C’est eux qui sont aux commandes.

SORTIR DE L’EURO

Si nous voulons sortir de cette situation, un seul chemin existe. Il faut que les nations reconquièrent leur souveraineté. Il faut donc sortir de l’Euro.

Quel spectacle affligeant que ces réunions à répétition des ministres des finances, qui étalent ainsi leur impuissance face aux marchés financiers !

Si nos concitoyens peinent à voir la différence entre la gauche et la droite, si c’est un ministre socialiste qui aujourd’hui en Grèce administre la purge à son peuple, c’est parce que les pouvoirs politiques, ceux qui pourtant disposent de la légitimité populaire ont démissionné de leurs responsabilités, sont soumis aux diktats de la finance, aux directives de Bruxelles, aux injonctions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et du FMI.

Les gouvernements ont le devoir de retrouver leurs prérogatives et cela n’est possible que dans le cadre national, ce qui n’interdit pas les coopérations, les projets communs mais sur des bases saines.

LA PRIMAUTÉ DU POUVOIR POLITIQUE

La reconquête de notre souveraineté nationale nous rendrait notre maîtrise monétaire et notre souveraineté économique. L’instauration d’un nouveau Franc par le levier d’une dévaluation abaisserait le coût de nos productions à l’étranger, favoriserait les exportations. Jointe à une politique d’augmentation du pouvoir d’achat, elle permettrait une relance de la consommation, de la production et donc de la croissance. C’est dans un mouvement de création de richesses nouvelles que pourrait être abordée sainement une diminution de la dette et des déficits.

Cela suppose dans une perspective de relance que nous mobilisions les fonds nécessaires et qu’à cette fin soient mises à contribution les banques et les institutions financières, afin de reconnecter l’argent à l’économie réelle.

Soyons clairs : sans cela, aucune politique de gauche n’est possible.

André GERIN

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Les agences de punitions

Posté par pcfmaubeuge le 15 juillet 2011

Les agences de punitions dans CRISE

Les agences de punitions

Patrick Le Hyaric | 14 juillet 2011 at 18 06 07 07077 | Catégories : Banques, Commission européenne, Crise, Economie, Europe, Fête de l’Humanité 2011, Front de gauche, L’Humanité-Dimanche, Plan d’austérité, Union Européenne | URL : http://wp.me/pAgrH-1me

Elles ne sont que troipatricklehyarichdlhumanitedimanche11.jpgs. Elles agissent dans l’ombre. Elles ont un pouvoir tentaculaire. Elles répondent aux noms de Moody’ s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings. On les appelle les agences de notation. Mais, à l’opposé du professeur Tournesol, elles ne distribuent pas les notes avec générosité, elles ne donnent que des punitions. La semaine dernière, les autorités européennes et quelques chancelleries se sont inquiétées à haute voix sur les agissements de ces venimeux serpents. Mieux vaut tard que jamais. Ces agences sont des structures privées opaques, créées par les systèmes bancaires et les fonds financiers pour noter les budgets des Etats et la situation des… banques, celles-là mêmes qui prêtent de l’agent aux Etats. Bonjour le conflit d’intérêts.

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Agrculture

Posté par pcfmaubeuge le 4 juin 2011

lehyaric.jpgD’une rencontre en Allier
Patrick Le Hyaric | 3 juin 2011 at 8 08 56 06566 | Catégories : Agriculture, Elevage, La Terre, OMC, PAC, Patrick Le Hyaric, patricklehyaric.net, Sécheresse, Union Européenne | URL : http://wp.me/pAgrH-1i1

 

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En participant jeudi dernier à une assemblée d’agriculteurs, organisée par la FDSEA, j’ai pu mesurer à la fois la détresse dans laquelle sont plongés les petits paysans et leur recherche d’une autre voie pour un autre système agricole afin qu’ils puissent vivre de leur travail.

La sécheresse qu’ils subissent ajoute de la crise à la crise économique et sociale qui leur apporte chaque jour son lot de difficultés, de souffrances, d’incertitudes face à l’avenir. Au cours de cette assemblée, beaucoup étaient à la recherche d’une simple lueur d’espoir, d’une voie pour s’en sortir.

Il n’y aura pas d’issue si on ne bouscule par l’ordre existant de l’Europe ultralibérale et de l’Organisation mondiale du commerce qui n’a que faire des êtres humains… LIRE LA SUITE

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UE – Déchirer le pacte des rapaces

Posté par pcfmaubeuge le 14 avril 2011

UE - Déchirer le pacte des rapaces  dans CRISE

Déchirer le pacte des rapaces

Patrick Le Hyaric | 14 avril 2011 at 5 05 26 04264 | Catégories : Banques, BCE, Commission de Bruxelles, Conseil Européen, Elections présidentielles, Europe, France, Islande, L’Humanité-Dimanche, Nicolas Sarkozy, Pacte de compétitivité, Pacte pour l’Euro plus, Patrick Le Hyaric, patricklehyaric.fr, patricklehyaric.net, Programme National de Réforme, Protection sociale, Retraite, RSA, Services publics, Spéculation, Traité de Lisbonne | URL : http://wp.me/pAgrH-1dT

Une nouvelle fois, des dizaines de milliers de salariés, retraités, jeunes, venus de toute l’Union européenne, se sont retrouvés à Budapest pour un rassemblement contre l’euro-austérité. Le même jour le peuple islandais refusait pour la seconde fois, par référendum, la demande de son gouvernement de payer les énormes pertes de l’une de leurs banques, dues [...]

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Séisme et Tsunami

Posté par pcfmaubeuge le 18 mars 2011

Parti communiste français – 18 mars 2011 

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Quel est, à ce jour, le bilan du séisme et du tsunami ?

Hidekatsu Yoshii, député communiste japonais

 

Député communiste japonais, en charge du dossier nucléaire au sein du PCJ, Hidekatsu Yoshii estime que l’arrogance du groupe privé Tepco a aggravé l’impréparation face à la catastrophe naturelle.

Quel est, à ce jour, le bilan du séisme et du tsunami ?

Hidekatsu Yoshii. Au niveau géographique, 20 % du territoire national a subi l’impact de la catastrophe. Près de 520 000 personnes ont été évacuées. Le nombre de morts et de disparus est évalué, pour l’heure, à plus de 11 500.

Le gouvernement japonais a-t-il réagi assez vite et de manière appropriée ?

Hidekatsu Yoshii. La mobilisation des autorités n’est pas du tout à la hauteur des attentes de la population. Ni Tepco, la compagnie d’électricité qui exploite les centrales de Fukushima, ni le gouvernement n’avaient imaginé un scénario si catastrophique. Ils n’étaient pas du tout préparés à une telle situation. Tepco se disait convaincue que ses centrales nucléaires étaient sûres à 100 %. Cette multinationale vivait dans le mythe d’une sécurité absolue. Cette arrogance a aggravé l’impréparation face à la catastrophe naturelle.

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