M’PEP – Urgence Ukraine – Jacques Sapir

Posté par pcfmaubeuge le 6 mars 2014

Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP)

Texte de Jacques Sapir, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), diffusé par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 5 mars 2014.

Le M’PEP partage l’essentiel de l’analyse de Jacques Sapir présentée ci-dessous.

URGENCE UKRAINE

Texte de Jacques Sapir, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), diffusé par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 5 mars 2014.

Le M’PEP partage l’essentiel de l’analyse de Jacques Sapir présentée ci-dessous.

1.- Le mouvement de contestation du pouvoir du Président Ianoukovitch, mouvement dont la base était une révolte contre la corruption bien plus qu’une volonté d’adhésion à l’Union européenne, a été débordé par des éléments ultra-nationalistes, dont certains appartiennent à des groupuscules fascisants. Ces éléments ont délibérément cherché l’affrontement, en tirant sur les forces de sécurité, faisant prendre des risques inconsidérés aux autres manifestants qui étaient pris en otage. Ces militants portent une large part de responsabilité dans les morts de la place Maidan. Leur nombre oscille entre 10 000 et 20 000 ; ils étaient minoritaires dans le mouvement de protestation, mais ils sont devenus politiquement dominants au fur et à mesure que la situation se dégradait et que montait la violence des affrontements. Ce sont eux qui ont cherché à prendre d’assaut le Parlement, provoquant la réaction des forces de sécurité, et déclenchant la séquence des événements qui a conduit à la fuite de Ianoukovitch.

2.- Il faut ici rappeler que le Président et le Parlement ont été régulièrement élus. Mais, ces élections (2010) avaient permis de mesurer combien la politique ukrainienne était marquée par une division entre des populations russes (et russophones) regroupées à l’Est du pays et des populations ukrainophonnes, dont une partie habite les régions qui, avant 1914, étaient soit dans l’empire Austro-Hongrois soit étaient en Pologne. L’Ukraine est un pays neuf, dont l’existence est fragilisée par ces divisions. Ces dernières ont été renforcées par les évolutions économiques de ces dix dernières années, qui ont vu les relations avec la Russie se développer rapidement. L’Ukraine de l’Est, russophone, vit mieux que l’Ukraine de l’Ouest. Pour cette dernière, l’Union européenne représente un pôle d’attraction important, même s’il est probablement imaginaire compte tenu de la situation économique actuelle de l’UE.

3.- Le pouvoir légal a lui aussi une part de responsabilité dans ces événements tragiques, que ce soit par un usage disproportionné de la force au début des manifestations, ou par ses hésitations par la suite qui ont démoralisé une bonne part de ses soutiens. Il a été incapable de s’opposer à une logique minoritaire, qui s’est exprimée même au Parlement lors du vote, au début du mois de février, de la loi supprimant le statut de langue officielle au russe (à côté de l’ukrainien). Ce vote apparaît aujourd’hui comme un tournant symbolique car il a fait basculer l’affrontement d’une logique de lutte pour la démocratie et contre la corruption à une logique nationaliste-ethniciste. Les populations tant russes que russophones des régions de l’Est de l’Ukraine et de la Crimée n’ont pu qu’être légitimement inquiètes de la rupture du pacte sur lequel était fondé l’Ukraine indépendante depuis 1991.

4.- Mais, l’opposition légale a aussi une part de responsabilité en particulier dans son incapacité à faire respecter les accords signés avec le Président. Elle s’est laissée déborder par les groupes ultra-nationalistes et n’a pu ni su les reprendre en main. Elle s’est aussi bercée d’illusion sur le soutien que les pays de l’Union européenne pourraient lui apporter.

5.- À la suite des événements tragiques de fin février s’est donc mis en place un pouvoir de fait à Kiev, provoquant un effondrement de la légitimité de l’État ukrainien. La dissolution d’unités de la police, qui n’avaient fait qu’obéir aux ordres, a provoqué une profonde inquiétude dans les régions de l’Est. Ce à quoi on assiste depuis le 28 février, soit la prise du pouvoir par des groupes pro-russes en Crimée, à Kharkov, à Donetsk et même à Odessa, n’est que la suite logique du basculement d’une lutte pour la démocratie et contre la corruption vers un affrontement ethnique. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’intervention militaire de la Russie qui est en cours. Il faut ici ajouter qu’il y a en Ukraine pas moins de 17 réacteurs nucléaires et de nombreux centres de stockage de matériaux fissiles, ce qui représente un autre danger pour la sécurité de la région toute entière.

6.- Personne, dans ces conditions, n’a intérêt, sauf les groupes extrémistes, à une partition de l’Ukraine. Ce n’est pas dans l’intérêt de la Russie, qui certes y gagnerait ce qu’elle possède de facto déjà, soit l’industrie ukrainienne, mais qui verrait alors se profiler une longue période d’affrontements avec l’UE et les États-Unis. Ce n’est pas non plus l’intérêt de l’UE, car il lui faudrait porter littéralement à bout de bras l’Ukraine occidentale (et la moitié de la population). Le coût économique serait élevé dans une situation où plus personne ne veut payer pour autrui. Il serait aussi répété sur de nombreuses années, car l’on voit mal comment la situation de l’Ukraine occidentale pourrait s’améliorer à court terme. Les conséquences financières seraient aussi importantes, car les banques européennes, et en particulier autrichiennes, sont lourdement exposées au risque ukrainien. De plus, l’UE pourrait être tenue pour responsable de la situation en Ukraine centrale et occidentale et, avec la montée rapide d’un désenchantement qui n’est hélas que trop probable, elle devrait affronter la montée de sentiments pro-russes dans cette population.

7.- Il faut donc aujourd’hui que les dirigeants de l’UE et les dirigeants russes se rencontrent d’urgence et établissent une feuille de route pour une fédéralisation de l’Ukraine, mais maintenant son intégrité territoriale. Des garanties doivent être apportées à la population russophone, et les groupes ultra-nationalistes doivent être d’urgence désarmés et réduits à l’impuissance. L’Ukraine peut vivre comme une Nation souveraine, mais à la condition de trouver les formes de son intégration économique. Or, aujourd’hui, seule la Russie et l’Union eurasienne sont en mesure de fournir un véritable moteur au développement du pays. L’Union européenne doit cesser de penser que la Russie financera une Ukraine hostile. La Russie doit pour sa part comprendre le tropisme politique et culturel vers l’Europe d’une partie de la population ukrainienne. Les conditions d’un accord permettant au pays de retrouver sa stabilité sont possibles. Elles correspondent aux intérêts tant de l’UE que de la Russie. Il faut espérer que l’idéologie de l’affrontement ne l’emportera pas et que la raison triomphera.

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Interpellation de Rémi Pauvros sur la situation en Ukraine

Posté par pcfmaubeuge le 3 mars 2014

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Section Sambre-Bavaisis

Parti Communiste Français
125, Rue d’Hautmont
59 600 MAUBEUGE

xavier.dubois2@gmail.com
06 30 04 16 02

Maubeuge, 28 février 2014

Monsieur Rémi Pauvros
Président du groupe d’amitié parlementaire France-Ukraine Député du Nord

-

Monsieur le Député,

La situation en Ukraine soulève une vive inquiétude dans les rangs du Parti Communiste Français.

Un certain nombre d’ukrainiens se sont manifestés dans la rue parce qu’ils aspirent à plus de démocratie et de prospérité. Leurs revendications étaient légitimes.

Hélas, il apparaît clairement qu’une partie importante de ces manifestations est  récupérée par la droite la plus extrême, anticommuniste, antisémite et antirussophone.

Sur le fond, la question du rapprochement avec l’Union européenne ou avec la Russie est une question sur laquelle la France n’a pas à intervenir. Avec le Parti Communiste Ukrainien (KPU), qui pèse près de 15% des voix, nous soutenons le principe de la consultation populaire par referendum.

Cependant, nous sommes ulcérés par les dernières nouvelles depuis le coup d’État de l’opposition :

  • vandalisme du patrimoine ukrainien de l’époque soviétique, même si dans beaucoup de villes, notamment à l’est et en Crimée, des milices populaires montent la garde.
  • exhibition de symboles fascistes par des dirigeants des partis Svoboda (portrait de Stephan Bandera, dictateur ukrainien pronazi pendant la guerre, sur la façade de l’Hôtel de ville de Lvov)
  • menaces contre les militants et dirigeants communistes  (la maison du secrétaire général a été incendiée et sa famille menacée, passage à tabac du responsable du Parti à Lvov)
  • interdiction du Parti Communiste, ainsi que du Parti des Régions, dans certains régions tenues par l’opposition, dépôt d’une loi par les députés putschistes pour l’interdire dans tout le pays
  • propos intimidants contre les juifs et les immigrés de la part des dirigeants du parti Svoboda et du groupe néofasciste Praviy Sektor. Le grand rabbin d’Ukraine a d’ailleurs appelé les juifs ukrainiens à quitter Kiev.

Tout cela menace évidemment l’intégrité territoriale ukrainienne. La Crimée déjà annonce la possibilité d’une sécession.

Les médias se taisent et les pays occidentaux ne semblent pas s’émouvoir  de la situation. C’est avec soulagement que nous avons vu certains représentants du Parti Socialiste Européen condamner la tentative d’interdiction du KPU, mais la France doit agir vite sur le plan institutionnel.

Je vous demande de bien vouloir, en tant que président du comité d’amitié parlementaire franco-ukrainien, tout mettre en œuvre pour que la France intervienne contre les menaces d’interdiction du KPU. Par ailleurs, il me semblerait légitime d’étudier l’éventualité de l’accueil de réfugiés politiques venus d’Ukraine (familles juives et communistes).

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Député, mes meilleures salutations progressistes,

 Le co-secrétaire,
Xavier DUBOIS

RÉPONSE de Rémi Pauvros sur la situation en Ukraine

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Instrumentalisation de l’Ecole par l’extrême droite – Déclaration FSU…

Posté par pcfmaubeuge le 14 février 2014

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Lettre d’information de Jacky Hénin

Posté par pcfmaubeuge le 13 février 2014

jacky héninLettre d’information

de Jacky Hénin

Député Européen

pcf hemicycle

Voici les dernières actualités de Jacky Hénin

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La sidérurgie européenne méritait mieux !

Communiqué de presse de Jacky Hénin député européen PCF-Front de gauche – 04/02/2014

Lors de la session du Parlement européen était voté le 4 février un rapport relatif à l’industrie sidérurgique en Europe.

L’acier est un matériau important pour l’ensemble du tissu productif européen. Que ce soit pour la construction navale, pour le secteur du BTP ou encore l’automobile il n’est pas possible de faire sans.

Pendant des années, la France et l’Europe étaient des producteurs importants d’acier. Pourtant, depuis les années 1980, un déclin important a engendré des fermetures d’usine et des délocalisations. Cela a détruit des vies, a broyé des familles et a cassé l’appareil de production de nombreuses régions.

Pendant des années, face à la résignation de la Commission européenne, mon parti le PCF et mon groupe de la GUE-NGL ont insisté sur la nécessité d’un véritable plan d’envergure pour la relance industrielle de la sidérurgie. Cela est possible et nous constatons tous les jours que les pays émergents produisent toujours plus d’acier alors que nous réduisons notre part de marché mondiale.

En tant que député je me suis donc beaucoup investi dans le travail législatif sur ce rapport, en lien avec les syndicats français. Tous mes amendements ont été rejetés par le rapporteur PPE (de la famille de l’UMP). Que ce soit la consultation et l’accord obligatoire des représentants des salariés lors d’un projet de délocalisation, l’obligation pour les constructions publiques d’utiliser au moins 80% d’acier européen ou le maintien total de l’emploi, je n’ai reçu qu’une seule réponse: non.

Le rapport final encourage les restructurations, prie instamment la Commission de continuer et d’approfondir sa politique de concurrence, fait entrer le loup dans la bergerie en se félicitant de l’accord de marché transatlantique, et, dénué de toute imagination, fait peser sur les maigres épaules des législations environnementales les problèmes de la filière.

Toutes ces raisons font que je n’ai pu que m’opposer à l’adoption de ce rapport. L’industrie sidérurgique, les hommes et les femmes qui la font vivre, les territoires qui en dépendent méritaient mieux, méritaient plus pour leur avenir!

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Échec de la campagne de haine et de désinformation de la manif pour tous au Parlement européen

Communiqué de Jacky Hénin député européen PCF-Front de Gauche – Strasbourg 04/02/2014

Le rapport de Mme Lunacek (verte autrichienne), voté le 4 février au Parlement européen sur une feuille de route contre l’homophobie et pour l’égalité de genre, a été l’objet d’une campagne de désinformation grossière de la part des organisations de la « manif pour tous ».

La manif pour tous n’hésite pas à dire que l’Union européenne serait prête à « accorder des privilèges à certains citoyens en raison de leur vie sexuelle » (on est d’ailleurs curieux de savoir comment ils estiment que la Commission européenne va contrôler ça), ou que le rapport Lunacek va obliger les États à légaliser la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et la GPA (mères porteuses).

Inepties. Ni la PMA ni la GPA ne sont mentionnées dans le rapport Lunacek, qui n’est qu’une simple recommandation sans aucune valeur obligatoire. La subsidiarité est un faux prétexte pour défendre des propos réactionnaires. Où étaient tous ces défenseurs de la subsidiarité lorsqu’il s’agissait de refuser le contrôle par la Commission européenne des budgets des États pour imposer l’austérité ?

Qu’y a-t-il dans le rapport Lunacek ? Une réaffirmation de la volonté de lutter contre les discriminations et de garantir à tous indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre un accès égal : au travail, à la santé, à l’éducation, aux biens et services, à la libre circulation, au droit d’expression et de réunion… Lutter contre les discriminations, c’est le minimum syndical en matière d’égalité des droits.

Rien de très controversé ni de très nouveau (au niveau européen ces droits sont déjà garantis par les Traités européens (article 10 TFUE) et par la Charte des droits fondamentaux). Mais de nos jours, pour certains mouvements, les simples mots « homosexuels » et « genre » suffisent pour agiter les haines et occuper le débat public. Détournant au passage l’attention des vrais problèmes de la société.

Critiquer la lutte contre les discriminations, qu’elle qu’en soit l’origine, c’est remettre en cause le principe même d’égalité.

Nous naissons libres et égaux en droits, si nous devons mener ce combat en 2014, nous le mènerons, et aujourd’hui comme demain, les mensonges et la haine ne gagneront pas.

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Urgence pour une autre politique monétaire

Communiqué de Jacky Hénin – député européen PCF-Front de Gauche – Strasbourg 06/02/2014

Depuis plusieurs mois des discussions ont lieu pour établir un mécanisme unique de résolution des crises bancaires au sein de l’Union européenne. Quel est l’objectif affiché ? Tenter d’agir en commun lors de la faillite d’une banque. L’idée d’une action européenne publique concertée pour maîtriser les risques de banqueroute est positive. L’idée d’un « mécanisme public de prêt européen » a même émergé lors des négociations, preuve de l’intérêt de ce que nous proposons depuis des années et de la nécessaire rupture avec le modèle actuel pour faire face aux crises financières.

Cependant que peut changer réellement l’union bancaire telle que présentée au Parlement européen ce 6 février, au-delà des grands effets d’annonce ?

Le texte envisage la création d’un (nouveau!) fonds européen qui servirait à renflouer les banques. Il est prévu que les banques participent au financement de ce fonds. Cependant la façon dont les banques seront contraintes de contribuer à ce fonds n’est pour l’instant pas claire. Il est en revanche évident que la participation des banques sera insuffisante, et que l’argent public sera mis à contribution. Et il ne le sera pas sur une base européenne, l’Allemagne ayant refusée une vraie coopération par peur d’une mutualisation des dettes déguisée. Des fonds nationaux financés par les États seront pour l’instant mis en place.

Cette législation vidée de toute ambition demande aux banques de contribuer à leur propre sauvetage (renflouement interne) sur une base contractuelle. C’est une bien faible contrepartie qui leur ai demandée. Aucune nationalisation ou action d’intérêt public n’est envisagée en échange du sauvetage des banques et aucune remise en cause de la dépendance des États aux marchés financiers n’est faite.

Pire la banque centrale européenne, institution anti-démocratique s’il en est une, est mise au centre du dispositif. En ce sens l’union bancaire, telle que définie par l’orthodoxie libérale allemande est presque un projet européen d’organisation de la soumission aux marchés financiers.

La nécessité d’une union bancaire européenne publique a émergé, nous avons maintenant besoin d’une autre politique monétaire pour la diriger.

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En direct – 29 janvier 2014 – Syndicalistes unis contre l’extrême droite !

Posté par pcfmaubeuge le 29 janvier 2014

syndicalistes unis contre

Suivre le direct

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Expo photos de la Marche pour l’Egalité et contre le Racisme… du 8 janvier au 27 janvier 2013

Posté par pcfmaubeuge le 9 janvier 2014

IL Y A 30 ANS,

la Marche pour l’égalité et contre le racisme

(1983- 2013)

Exposition Photographique

du 8 janvier au 27 janvier 2013

Le 15 octobre 1983, 17 personnes dont la plupart sont des jeunes de Lyon, de la cité des Minguettes, quittent Marseille et traversent la France pour réclamer le droit à l’égalité dénonçant le racisme ambiant et les exactions policières à l’égard des jeunes issus de l’immigration.De ville en ville, ils font des émules et se retrouvent à une quarantaine de Marcheurs-permanents. Arrivés à Paris, le 3 décembre 83, c’est la consécration. Cent mille personnes sont là pour les accueillir et François Mitterrand, Président de la République leur ouvre les portes de l’Elysée. C’est l’entrée dans la citoyenneté des jeunes issus de l’immigration et la fin du mythe du « retour ».

Ces photos retracent leur périple.

Photographies de :
Farid L’haoua, ancien-marcheur
Jacques et Bernadette Delorme, etc…

Conception :
Kamel Yahiaoui
Salika Amara

Vernissage le vendredi 10 janvier à 18h00

au Centre social des Provinces Française

(Entrée libre)

Organisée par l’Association PLACE PUBLIQUE

en Partenariat avec l’ACSM.

contact : nasser.achour@orange.fr

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Irena Sendler Krzyżanowska… Les prix ne vont pas toujours à ceux qui les méritent !

Posté par pcfmaubeuge le 4 décembre 2013

Il n’est jamais trop tard  pour témoigner de la lutte contre la barbarie.

Irena Sendler Krzyżanowska

1942

Irena Sendler Krzyżanowska

Récemment décédée à 98 ans.

 

Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme  plombier, serrurier.

Elle avait  une motivation bien particulière.  Elle connaissait les plans d’extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande.

Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule ainsi qu’un grand sac (pour les enfants plus grands).

Elle avait aussi un chien à l’arrière qu’elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlaient  à l’entrée et à la sortie du  ghetto.  Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvaient faire les enfants.

Elle sauva  2500 enfants en les cachant ainsi.

Elle fut  arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très sévèrement.

Irena garda tous les noms des enfants qu’elle avait sortis du Ghetto et garda ces noms dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison.

Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles;  mais  la plupart avaient été gazés. Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d’accueil ou ont été adoptés.

Elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n’a pas été retenue ; c’est Al Gore qui fut primé pour son film sur le réchauffement de la planète.

En sa mémoire 71 ans plus tard,  participons à cet anniversaire, très modestement en faisant suivre ce message.  En espérant que vous ferez de  même.

Nous espérons que ce message sera lu par plus de 40 millions de  personnes dans le monde entier !

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